jeudi 3 juin 2010

INTERVIEW DE JIM MARRS

Jim Marrs - un Texan aimable aux yeux scintillants et à l’esprit tel un piège d’acier - est un chercheur et un orateur expérimenté sur tous les sujets liés au Nouvel Ordre Mondial. Project Camelot est fier de pouvoir l'ajouter à son solide groupe de témoins.

Les livres que Jim a écrits représentent clairement ses centres d'intérêt : Crossfire (sur JFK), Alien Agenda, Rule by Secrecy, The Terror Conspiracy, PSI Spies, The Rise of the Fourth Reich (La montée du 4e Reich), et Above Top Secret.

La large palette de recherches de Jim comprend la mythologie égyptienne et sumérienne, la technologie nazie, la présence E.T., l'analyse géopolitique moderne, la puissance du complexe militaro-industriel, les Illuminati et ce que l'on pourrait appeler la véritable histoire du vingtième siècle.

Jim voit avec clarté le grand dessein, maîtrise parfaitement les détails et est aujourd'hui l'un des meilleurs orateurs du circuit de conférences. Le titre de cette vidéo - La montée du Quatrième Reich aux Etats-Unis - parle de lui-même. Au cours de ces 75 minutes d'interview, Jim développe les preuves irréfutables et inquiétantes que, alors que la plupart des gens pensent que la Seconde guerre mondiale s'est terminée en 1945, les nazis n'ont en réalité jamais été arrêtés dans leur agenda - ce qui peut seulement être compris quand l'on considère la façon dont ils ont été aidés dans leur arrivée au pouvoir par ces Contrôleurs qui planifient en termes de générations... non en termes de changement de gouvernement.

Cliquez ici pour le site de Jim Marrs (en anglais).
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Début de l'interview
[KC]
: Nous sommes ici avec Jim Marrs, écrivain célèbre et enquêteur chevronné. Il a écrit plusieurs bouquins bien connus, qui ont beaucoup de succès comme Crossfire, Rule by Secrecy et Alien Agenda ainsi que La Montée du 4ème Reich. Nous allons parler de ce dernier livre mais nous voulons couvrir tout le terrain car je sais que les secrets de la vision à distance sont loin d'être des secrets pour vous et...

Vous avez couvert toute l'histoire, vraiment étonnante et vous le faites de façon très cohérente et complète. Je pense que l'on ne peut pas lire l'un de vos livres sans se dire : C'est la chose la plus incroyable que j’ai jamais lu, ça ne peut pas être vrai ! Je sais que tout ce que vous dites est fondé, vous étiez journaliste au départ, n'est-ce pas ?

JM : Je le suis toujours !

KC : Ok, toujours journaliste... pour vos livres.

JM : Malheureusement il n'y a plus de vrais journaux, seulement des moyens d'acheminer la pub des multinationales.

KC : C'est juste. Vous êtes considéré comme un expert sur l'assassinat de JFK, n'est-ce pas ?

JM : C'est là que j'ai fait mes classes, en tant que journaliste salarié dans la région de Forth Worth courant années 60.

BR: Vous tenez aussi des conférences et là au Congrès UFO de Laughlin, vous venez de nous livrer un superbe discours. Nous allons donc parler de la direction que prend, selon vous, l'Amérique et de vos informations d'arrière plan sur les nazis. Nous parlerons de votre dernier livre et pour finir, un retour sur les Ovnis, sur le secret et ce que l'on est susceptible de voir venir.

BR : Je peux ajouter une question ici : Pourquoi quelqu'un parlerait-il de la montée du 4ème Reich lors d'une conférence ufologique ?

KC : Nous sommes dans une période intéressante qui nous amène à ces questions. Des questions qui n’intéressent pas uniquement les amateurs d'ovnis mais aussi les politiciens, l'homme de la rue et tous ceux qui se posent des questions sur leur réalité et pourquoi ce qui arrive en Amérique arrive.

JM : Vous avez tout à fait raison. A cause de l'économie en miettes et parce qu'un plus grand nombre de gens s'éveillent et réalisent que leur vote, démocrate ou républicain, leur apporte les mêmes programmes socialistes, ils commencent à se rendre compte qu'il existe un paradigme très différent de ce qui est montré dans les mass médias traditionnels.

Donc, pourquoi parlerais-je du 4ème Reich dans un congrès ufologique ? Parce que les personnes qui ferment les yeux sur les ovnis et qui se contentent d'écrire que ce sujet n'est que de la fantaisie pour marginaux, ne pourront jamais comprendre ce qui se passe réellement dans le monde car ils mettent hors-jeu un gros morceau du puzzle. Ce sujet fait partie de l'ensemble et vous devez assembler les pièces pour avoir la vision globale nécessaire à la compréhension.

Juste un exemple : je crois vraiment que la raison principale de notre invasion précipitée de l'Iraq était de nous diriger tout droit sur Bagdad et de créer une scène de révolte comme couverture pour un pillage en bonne et due forme du Musée National Irakien. Que cherchaient-ils ? Ils cherchaient des artéfacts trouvés récemment, des parchemins issus des anciennes villes sumériennes d'Uruk et autres endroits trouvés par les équipes archéologiques française et allemande, les deux pays les plus opposés à notre entrée en Irak.

Qu'ont-ils pris ? Probablement le savoir de l'ancienne technologie de manipulation d'énergie. Cela concerne l'antigravité et une gamme de technologies bizarres et exotiques qui feraient rigoler la science traditionnelle. Mais quand vous étudiez la question, vous trouvez que ces technologies ont été étudiées depuis au moins la Deuxième Guerre Mondiale et ont été mises au plus haut niveau de secret dans la classification des projets, parce que c'est notre technologie de pointe la plus extrême et elle joue un rôle prépondérant.

Vous voyez donc comment tout cela s'emboite. L'histoire ancienne, les ovnis, les sociétés secrètes, le gouvernement mondial. Tout s'emboite et à moins de prendre le recul nécessaire et d'étudier un bon nombre de sujets différents, vous ne pourrez pas voir ce qui se passe réellement.

BR : Si je me souviens, Bill Cooper disait lors d'un discours dans les années 89 ou 90 : Si vous ne mettez pas le facteur ovni dans ce puzzle, vous ne comprendrez jamais ce que sont les évènements géopolitiques modernes.

KC : Parlons-nous aussi des portails stellaires [stargates] ? Parce que dès qu'on arrive à l'énergie libre, on parle de vortex et il y a une possibilité qu'il existe un portail stellaire en Irak, ce qu'ils cachent également. Puis, il y a les Anunnakis et... nous sommes donc en plein dans le sujet aliène et E.T. Êtes-vous "passé par là" aussi ?

JM : Ah oui ! Quand vous suivez les preuves, elles vous y emmènent. Nous avons parlé de la possibilité d'un portail dimensionnel en Irak, ce qui nous renvoie à la Bible et à l'histoire du roi Nabuchodonosor. Il construisit cette structure en or massif, ce qui fut traduit par fournaise ardente, mais c'était autre chose parce que les gens allaient dedans et en sortaient.

Bien sûr, quand son peuple passait dedans, ils avaient tendance à se renverser sur le coté, tomber et mourir; ce qui me faire dire que ce devait être un champ énergétique. Puis il a demandé aux trois prêtres hébreux de le faire marcher et il les a mis dedans. Et là, oh... surprise, il y avait quatre personnes de retour. Donc trois y sont passées et quatre en sont revenues, ils ouvraient donc une sorte de passage, un portail.

KC : C'est vraiment intéressant ! Où allez-vous nous emmener avec ça ? Car je sais qu'il y a tout un rythme dans votre langage, quand vous parlez de manne céleste, d'or mono chromatique, comment dites-vous ?

JM : C'est l'or à atome unique, de l'or monoatomique réarrangé de façon orbitale. Des éléments à un atome. Ceci n'a rien d'exceptionnel parce que l'or monoatomique, l'argent, les métaux lourds, ils sont dans tout. Ils sont dans l'eau, dans la nourriture, nous les ingérons. C'est juste autre chose, une autre couche de notre existence en 3D dont nous n'avons pas été conscients avant les années 70 et 80, mais ce n'est pas nouveau. Il y a 100 ans, on ne connaissait pas l'atome. Vous voyez, nous apprenons.

Je pense que nous devons nous pencher sur la question des ETs et sur ces choses exotiques car nous sommes dans un processus de conditionnement qui nous indique que oui, il se peut qu'il y ait de la vie dans l'espace et cela représente un danger, parce que je connais et j'ai vu les documents gouvernementaux. Il y a des plans, des dossiers du gouvernement et des plans d’urgence qui à un certain moment... quand la liste de l'ennemi international ne marchera plus, ils...

Au début du 20ème siècle, il y eut la conspiration internationale juive, eh bien, ça n'a pas tenu. Puis il y eut la conspiration internationale communiste et ça n'a pas tenu non plus. Maintenant, c'est la conspiration terroriste internationale. Si vous réfléchissez une seconde, comment pouvez-vous croire que c'est la vérité alors qu'ils ne font rien pour sécuriser les frontières US ? C'est donc une comédie de plus et quand elle commencera à fondre comme neige au soleil, alors, selon des sources au pouvoir, l’ennemi suivant sera une menace venant de l'espace, exactement comme Ronald Reagan l'a mentionné dans son discours aux Nations-Unies.

Si vous ne voulez pas paniquer devant cette attaque bidon venant de l'espace, vous étudiez le sujet pour trouver la vérité. Et quand ils disent : Oh non, les aliènes existent vraiment et ils vont venir vous manger et vous devez abandonner tous vos droits – ce qu'il en reste – afin que nous puissions vous protéger. Vous pouvez répondre : Non, je ne crois pas.

KC : C'est tout à fait juste. Grâce à l’observation à distance... vous êtes un observateur à distance n'est-ce pas ?

JM : Oui. Dans mon étude sur ce sujet, j'ai participé à des sessions et à des tests et je m'en suis assez bien sorti.

KC : Ça ne m'étonne pas car vous êtes très objectif dans votre façon de voir différents sujets. J'ai moi-même étudié l’observation à distance et je sais qu'il faut avoir un regard impartial vis-à-vis de ce qu'il y a de l'autre coté.

JM : Cela m'avait étonné de voir que je m'en sortais si bien mais en y repensant, ce n'était pas si extraordinaire parce qu'en tant que journaliste j'avais appris depuis longtemps à me fier à mon intuition...

KC : Il le faut.

JM : ... mon intuition me laisse rarement tomber et ça c'est le signal psychique sous-jacent qui se trouve au cœur de l'expérience de l’observation à distance.

KC : Absolument. Où en êtes-vous avec ça pour votre investigation dans la connexion nazie derrière notre gouvernement ? Comment l’observation à distance vous aide-t-elle dans ce voyage ?

JM : Eh bien pas beaucoup, ce qui est à la fois surprenant et idiot. Je sais que je devrais pratiquer plus que je ne le fais mais je suis déjà trop occupé avec d'autres projets. Je devrais vraiment m'asseoir au moins une fois par jour et essayer de garder mes aptitudes au mieux de leur forme, mais je ne le fais pas.

KC : Vous utilisez votre intuition n'est-ce pas ?

JM : Oui.

KC : Dans vos enquêtes...

JM : Ça m'a appris à renforcer ma confiance envers mes intuitions.

KC : Donc, où allons-nous dans notre pays maintenant et pourquoi ?

JM : Aussi loin que l'on y regarde, les États-Unis ont toujours été dominés par une élite très riche. Alexander Hamilton et ses riches amis voulaient diriger le pays car ils pensaient que les riches savent mieux gérer les choses que les autres. Ça n'est pas nouveau et le résultat est que les États-Unis ont toujours eu un penchant conservateur. C'est ainsi et ça n'est pas si mal parce que, quand vous avez un grand pays rempli de ressources et de gens prospères ; vous voulez... conserver tout ce que vous avez.

Il n'y a donc rien de répréhensible à cela mais malheureusement avec l'afflux du Socialisme National – dont l'acronyme en allemand est NAZI – il y a l'afflux des nazis après la Deuxième Guerre Mondiale, aidés et encouragés et financées par les financiers de Wall Street et par des gens qui se considèrent comme des mondialistes. Ils n'ont aucun intérêt particulier pour l'Amérique elle-même mais ils veulent essayer de diriger le monde.

Tout d'abord, infiltration dans le complexe militaro-industriel, puis dans les industries de la Défense, puis dans l'enseignement, puis les autres professions et ce National Socialisme s'est creusé un chemin vers les États-Unis depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. C'est devenu évident lorsque George Herbert Walker Bush devint président, puis son fils George W. Notons que le grand-père fut poursuivi en justice par le gouvernement fédéral des États-Unis en 1942 pour avoir été le financier d'Hitler et des nazis.

Durant les 8 années de l'administration de George W, nous avons assisté à la montée et à la domination des néo-conservateurs. Ceci n'est rien d'autre qu'un nouveau nom pour National Socialisme. Nous avons donc vu tout le pays pencher vers la droite, vers le fascisme et comme le fascisme est défini comme un mélange de pouvoir État-Entreprises, je ne pense pas que quelqu'un puisse argumenter que ce ne soit pas le cas aux États-Unis aujourd'hui.

La grande différence est qu'en Allemagne nazie, l'état avait gagné le contrôle des entreprises et c'est cette combinaison qui créa un état fasciste. Dans l'Amérique moderne, nous avons les groupes industriels qui prennent le contrôle de l'état via les lobbies, les pactes, les groupes qui... ils contrôlent le gouvernement maintenant mais au final, c'est la même chose : un mélange de pouvoir étatique et privé : c’est cela le fascisme.

Après 8 ans de ce fascisme, les gens commencent à s'irriter. Même ceux qui étaient vraiment en faveur de Bush ont commencé à se rendre compte que tout ce qu'il faisait n'était que faire avancer les programmes socialistes et faire des guerres agressives sans fondements. Il y a donc eu un retour de bâton et maintenant nous sommes passés du national socialisme au socialisme marxiste sous l'administration Obama.

Mais rien n'a vraiment changé parce que dans l'administration Bush tous les gens importants étaient membres du Council on Foreign Relations très fermé qui a dominé la politique étrangère US depuis avant même la Deuxième Guerre Mondiale et qui fut créé dans le but de parvenir à un gouvernement mondial. Notons que sous l'administration Barack Obama, les membres de cabinet supérieurs sont tous membres du Council on Foreign Relations. Tous. C'est donc la même élite riche et secrète qui continue à mener les affaires du pays, mais sous l'apparence du socialisme marxiste.

Et après 4 ans de ce régime accompagné de l'effondrement associé (probable) de l'économie des Etats-Unis, nous allons être préparés à accueillir un nouveau dictateur, un nouveau Führer car les gens dans leur panique vis-à-vis de l'économie et des programmes sociaux, voteront pour un dictateur. C'est la méthode qui fut utilisée dans l'Allemagne d'avant-guerre par les mêmes personnes.

KC : Ok. Alors faites entrer l'énergie libre dans ce scénario, que se passera t-il ? Car nous assistons à la destruction de l'économie américaine, nous assistons à la baisse de l'économie mondiale en fait. Où l'énergie libre se case-t-elle dans ce puzzle ? Certainement dans les projets clandestins [black projects] dont nous parlons et que nous documentons dans nos vidéos. Je pense que vous êtes impliqué avec Gordon Novel et le Projet Ram, je ne sais pas à quel niveau... cela vous permet de voir comment l'énergie libre entre en scène dans ce puzzle.

JM : Oui. L'équation comporte plusieurs questions et l'énergie libre est l'une d'entre elles. Si nous pouvions résoudre l'étranglement du monopole de la pétrochimie et trouver une sorte d'énergie libre, l'équation serait différente. C'est ce qui se passe en ce moment. Il y a des conflits très durs sous le manteau sur la question de savoir vers quelle énergie se diriger et sur qui la contrôlera.

Par exemple, nous entendons parler de piles à combustible pour les véhicules. La raison pour laquelle nous ne les avons pas encore est uniquement parce qu'ils n'ont pas encore trouvé la façon d’en obtenir le monopole. Donc, cela aussi dépendra de la tournure que va prendre ce nouveau paradigme. J'aimerais bien voir la mise en place d'une économie qui ne soit pas basée sur un monopole, de façon à ce que tous ait quelque chose.

Voici un exemple : Pour moi l’exemple le plus flagrant –aussi la preuve – d'un complot dans le monde aujourd'hui, c'est le fait que même pendant que les gens sont assis et regardent cette interview, dans le fond de leur pensée ils se rendent compte que quelque part il y a littéralement des milliers sinon des millions d'enfants qui meurent de faim. Est-ce la Terre qui ne peut produire suffisamment pour nourrir ses enfants ? Non, bien sûr que non. Nous avons la technologie pour nourrir, vêtir, loger et donner un minimum de soins à chaque personne sur la planète. Alors pourquoi ne le fait-on pas ?

Bien. Une fois passées les explications simplistes comme : Oh, c'est un problème politique, c'est du au transport, les coûts sont énormes,... il faut dépasser ça. C'est ainsi parce que quelque part, quelqu'un le veut. Si personne ne le voulait, ce ne serait pas ainsi. Nous sommes plus nombreux que ces gens du nouvel ordre mondial. Il suffit simplement de réunir tous les gens de bonne volonté, au grand cœur et de dire : Nous ne voulons pas de ça.

KC : Tout à fait. Mais il y a une élite qui règne n'est-ce pas ?

JM : Exact.

KC : Et je suis sûre que vous avez fouillé le sujet !

JM : Bien sûr, en détail. J'ai traqué leur histoire.

KC : Vous parlez donc des Bilderbergs, du Council on Foreign Relations, probablement de Majestic 12 et je sais que vous...

JM : La Commission Trilatérale...

KC : ... êtes un expert sur ces sujets. Toutes ces organisations suivent un agenda en ce moment et la question que l'on se pose est : Vont-ils accomplir... disons ce 4ème Reich, d'après vous... nous en sommes proches ?

JM : Nous sommes très très proches d'un 4ème Reich parce que « Reich » en allemand signifie « Empire » et les États-Unis aujourd'hui sont l'empire proéminent sur la planète. C'est à nous, les citoyens de l'empire de voir si nous agissons comme un empire et devenons l'empire « impérial » auquel cas nous prendrons probablement un revers comme l'Empire Romain, comme le 3ème Reich et tous les autres. Ou bien nous essayons d'apporter la paix, la prospérité à tous au lieu de la conserver et de monopoliser les ressources de la planète. Dans le fond, c'est une sorte de changement de conscience.

L'état du Texas, le mien, est un bon exemple. Quand j'étais enfant, les autoroutes étaient horribles. Elles étaient polluées parce que, quand vous aviez fini votre boisson, eh bien vous la jetiez par la fenêtre et on ne pensait pas que nous étions en train de polluer. On ne faisait rien de mal, nous ne savions pas, nous disions : oh, j'ai fini, je n'en ai plus besoin et... hop, par la fenêtre !

... Alors ils ont lancé un projet, "Prends pas le Texas pour une poubelle" [Don't mess with Texas] avec des panneaux partout et ils ont fait prendre conscience à tous de cette façon. Et les gens ont commencé à se rendre compte : Attendez, ce n'est pas correct de jeter ses ordures sur la route. Je ne dis pas que les routes du Texas sont exemptes de détritus mais elles sont 150% mieux que ce qu'elles étaient et aucune des lois sur les détritus n'a joué pour cela, malgré qu'elles soient dans les livres. Je ne connais personne qui ait eu une contravention pour avoir jeté des détritus sur la voie publique, mais la prise de conscience a fait le travail. Nous pourrions faire la même chose avec les gens aux États-Unis.

Les citoyens des États-Unis sont des braves gens. Nous donnons plus pour les organisations caritatives que tous les autres pays du monde réunis. Si nous pouvions comprendre la vérité sur la situation sans être trimballés par les médias contrôlés par les multinationales, je pense que nous trouverions des façons de gérer cette situation et de partager la richesse pour que tout le monde puisse avoir un petit bout du rêve américain.

KC : Diriez-vous qu'il y a un plan en cours pour renverser le gouvernement américain ? Je veux dire que c'est ce qui se discute en coulisses, non ?

JM : C'est tout à fait exact. C'est ce qui se passe parce que les États-Unis ont été le plus grand obstacle pour ces globalistes qui veulent voir un gouvernement unique mondial, un système socialiste mondial. C'est parce qu'ici, nous avons une histoire et une tradition de liberté individuelle, nous avons la Constitution et la Charte des Droits qui nous donnent une base légale pour nos libertés individuelles. Et en troisième lieu, nous avons des armes et nous pouvons veiller nous-mêmes au respect de notre liberté individuelle.

Mais maintenant il y a un mouvement en cours sous l'administration Obama pour enregistrer les armes à feu, pour enregistrer les munitions et pour essayer en fait de désarmer la population. Si cela porte ses fruits, hé bien nous deviendrons des serfs dans un nouveau Moyen-âge féodal.

KC : Et la Chine ? Car selon des rumeurs, nous pourrions entrer en guerre avec la Chine. En avez-vous entendu parler ?

JM : Vous savez, des généraux chinois disent même en public que la guerre avec les États-Unis est inévitable. Je ne sais pas pourquoi, pour l'instant nous sommes complètement dépendants l'un de l'autre. Nous dépendons de la Chine pour produire tout ce que nous utilisons. Allez dans n'importe quel magasin, prenez un produit et regardez en dessous : c'est made in China.

KC : Oui.

JM : Ok. Mais, en même temps ils dépendent de nous car si nous ne sommes pas là pour acheter toutes leurs babioles, ils n'ont pas de marché. Je pense donc que cette belligérance est concoctée parce qu'en fait... Vous voulez savoir quel est le plan, ok ?

KC : Bien sûr.

JM : Ça a été fait en 1948 par un homme nommé Eric Arthur Blair qui était un socialiste fabian anglais, très proche de la royauté et de l'aristocratie anglaise. Je pense qu'il avait une plutôt bonne idée de ce à quoi ressemblait le plan d'ensemble. Et il l'a donc écrit dans un livre, en prenant le nom d'écrivain George Orwell.

KC : Ah d'accord.

JM : Bien sûr, c'était 1984. Si vous le relisez, vous verrez qu'ils avaient divisé le monde en 3 blocs économiques en 1984. Océania, Asiana et East-Asiana. Dans le véritable monde d'aujourd'hui, c'est l'Union Européenne, la très prochaine Union Nord-Américaine [UNA] et la future Union Asiatique. Ensuite, ils font en sorte que deux de ces blocs soient perpétuellement l'un contre l'autre afin de créer la tension nécessaire pour la course aux armements, pour les budgets de la Défense et pour de nombreux d'emprunts qui génèrent du profit ainsi que le contrôle de la population. C'est le plan du jeu.

KC : Ok. C'est une bonne vision de ce qui a lieu en ce moment. Croyez-vous aussi... vous savez, les Georgia Guidestones qui disent qu'éliminer la population est l'un de leurs objectifs.

JM : Oui. Quelles que soient les personnes qui ont construit les Georgia Guidestones, elles connaissaient cet agenda du Nouvel Ordre Mondial et c'est là que je me démarque de leur pensée. Dans les années 70, j'ai fait une interview avec le Général Maxwell Taylor, notre dernier ambassadeur au Vietnam et un membre important du Council on Foreign Relations et je pense qu'il exprimait leur façon de voir les choses.

Fondamentalement, il disait qu'au début du prochain siècle – c'est à dire maintenant – nous devrons éliminer un tiers de la population mondiale parce que le problème général serait la surpopulation, au cœur de tous les autres problèmes comme la pollution, l'économie et tout le reste. Il avait dit que ce serait fait via des conflits régionaux comme l'Irak, l'Afghanistan...

KC : Uh, euh.

JM : ... les maladies, le Sida en Afrique et la famine. Il disait aussi : Je ne suis pas sûr que l'on puisse sauver ces gens et je ne suis même pas certain que nous devrions essayer. C'est donc ainsi qu'ils voient la réduction de la population.

Mais voici l'erreur de leur raisonnement : Il n'y a pas de problème de surpopulation. J'ai entendu ça il y a des années, je n'y croyais pas, j'ai donc vérifié et c'est la vérité. Les 6 milliards et demi d'êtres humains pourraient vivre confortablement dans l'état du Texas.

KC : Réellement ?

JM : Réellement. Ce n'est donc pas un problème de surpopulation mais un problème de concentration de population. Vous avez la plus grande partie du monde entassée dans ces énormes zones urbaines, ces méga-cités ok ?

On peut faire autrement, non ? Je peux vous décrire un monde où vous et Bill pourriez vivre dans une superbe campagne, une zone rurale ok ? Avec un petit lac, un verger, un jardin et tout est pour le mieux. Et quand c'est l'heure des courses, vous sautez sur votre bicyclette ou votre petit voiturette électrique, vous descendez jusqu'à la station et vous grimpez sur la ligne électrique grande vitesse et... zoom, ça vous emmène à l’immense centre commercial, vous faites vote shopping et puis zoom pour le retour, vous reprenez votre vélo et vous pédalez à la maison.

Vous avez votre propre générateur n'est-ce pas ? Pour votre énergie, vous êtes indépendant et vous dites : C'est bien mais qu'est-ce que je fais comme travail ? Eh bien, ce travail serait ce que vous voulez. Nous sommes dans une situation grotesque parce que nous avons tous été élevés dans le modèle chrétien qui dit que chacun doit travailler. C'est un produit des temps anciens à une époque ou chacun avait à travailler pour survivre. En fait, c'était quand vous deviez avoir beaucoup d'enfants parce qu'il fallait quelqu'un pour travailler dans les champs afin de produire plus pour avoir de quoi manger.

Mais aujourd'hui avec la technologie, quelques méga- fermes peuvent produire suffisamment de nourriture pour tout le monde. La technologie est là. Nous pourrions tous vivre comme des rois si nous le demandions et si nous le voulions et si nous pouvions convaincre ces maitres du monde que tous, nous méritons une place au soleil.

BR : J'ai une anecdote que vous pourriez utiliser dans vos conférences. Dans les îles Marquises du Pacifique Sud, c'est une colonie française peu connue. Dans leur langue, ils n'ont pas de mot pour « travail ». C'est vraiment un concept merveilleux...

JM : Oui.

BR : ... parce que nous pensons comme nous parlons, ce n'est pas l'opposé. Donc, ils ne travaillent pas. Ils attrapent du poisson, ils construisent une maison, ils allument un feu, ils cuisent un repas, ils dansent, ils font ceci et ils vivent. Et tout ce jeu dialectique est enraciné si profondément en nous dans notre société occidentale que nous sommes victimes de cette idée...

JM : C'est juste.

BR : ... et nous en sommes prisonniers parce que nous devons travailler toute la journée, puis nous devons nous amuser, alors c’est ainsi qu’ils nous tiennent...

JM : Oui.

KC :... car nous essayons tous de sortir de ce manège.

JM : Et si vous avez un fils ou une fille qui ne veut que jouer de la guitare et jouer de la musique, c'est qu'il ou elle doit être une sorte de paria car il ne travaille pas !

KC : Oui !

JM : Il y a une histoire sur le businessman américain à la retraite qui va au Mexique et loue un petit bateau de pêche. Il discute avec Manuel, le propriétaire du bateau et dit :

- Manuel, que fais-tu dans la vie ?

- Oh, je me lève, je sors pêcher, je rentre faire la sieste avec ma femme et le soir je vais en ville passer la soirée avec mes amis. Nous dînons et jouons de la guitare en chantant.
- Eh bien Manuel, si vous ne faisiez pas la sieste et alliez pêcher plus longtemps, vous gagneriez plus d'argent et vous pourriez acheter un autre bateau. Avec deux bateaux vous auriez plus de poisson et vous pourriez acheter encore d'autres bateaux, et sous peu vous auriez une flottille. Et là, vous venez aux États-Unis et vous faites des affaires, vous vendez des actions, vous achetez des flottilles et vous pouvez devenir millionnaire.
- Combien de temps ça prendrait ?

- Oh, 20-30 ans.

- Et après, qu'est-ce que je ferais ?

- Vous prenez votre retraite, vous venez au Mexique, vous allez à la pêche le matin, vous faites la sieste l'après-midi et sortez avec vos amis le soir... [rires]

JM : Il fait déjà ça ! Tout est donc dans la tête. C'est dans la conscience et dans la façon dont nous percevons les choses. Et si vous pensez devoir être dans la course ou non, et si vous pensez ou non devoir posséder plus de jouets que les autres pour prouver votre succès. Les personnes qui ont le plus réussi parmi celles que je connais ne sont pas nécessairement les plus riches que je connaisse.

KC : C'est une certitude ! Un point important, derrière l'énergie libre se trouve l'idée que les sources d'énergie pourraient rendre cela possible pour tous.

JM : Nous avons eu ça pendant si longtemps. Nicolas Tesla essayait de nous dire comment utiliser l'énergie de la Terre et chacun aurait sa propre énergie. Bien sûr, il en a été empêché par Edison et par les gens qui voulaient mettre en place les systèmes électriques qui commercialisent l'énergie; et aujourd'hui ils ont verrouillé ce système parce que vous pouvez toujours être l'homme le plus riche du monde entier, comme Bill Gates, mais il paye toujours sa note électrique tous les mois.

On en revient à la perception et à la conscience. Il y a des années, l'énergie solaire m'intéressait et je disais à un expert en énergie : Eh bien, soit le soleil chauffe, soit il ne chauffe pas. S'il ne chauffe pas, c'est pas de chance pour nous tous et s'il chauffe, alors pourquoi ne pas capturer son énergie radiante et l'utiliser ?

Il a répondu : Il faudrait des panneaux solaires qui couvriraient une surface aussi grande que celle de l'Arizona pour fournir assez d'énergie pour la ville de Los Angeles.

Et je me disais : Oh, ok. J'ai vérifié et il avait probablement raison. Où est la faille dans son raisonnement ? Générer de l'énergie de façon centrale. Il ne pense qu'en termes de centralisation pour générer l'énergie et l'envoyer à Los Angeles. Mais si chacun met un panneau solaire sur son toit ?

KC : Et le soleil est si présent à cet endroit... qu'ils pourraient en avoir assez en quelques jours.

JM : Exactement. Et pourquoi ne le font-ils pas ? Parce que la compagnie d'électricité n'a pas trouvé le moyen de faire qu'un nuage vienne s'installer au dessus de votre maison si votre facture est impayée, ok ? Le nerf de la guerre c'est donc le pouvoir et le contrôle, pas la technologie.

KC : Absolument, c'est le paradigme actuel.

JM : Oui.

KC : Donc, où vont les États-Unis d'après vous ? Parce qu'en ce moment, il y a des tribus amérindiennes qui essaient de faire sécession, et qui veulent créer leur propre monnaie.

JM : Nous en sommes à 21 états qui ont des chartes de souveraineté en attente ; ils essaient de se séparer. Ça va devenir intéressant. Au fond, ils doivent détruire les États-Unis ok ? Et ce qu'ils essaient de faire, c'est de briser l'économie, de faire paniquer le peuple et de faire que tous acceptent l’Union Nord-Américaine. Ils vont le faire en disant que la seule façon de sortir de ce foutoir économique est d'assembler les économies du Mexique, du Canada et des États-Unis. Et bien sûr, nous avons tous entendu parler de l'Amero pour lequel j'ai des infos contradictoires. Vous en avez des photos sur Internet, ils disent : Le voici, c'est pour maintenant... Cependant, ce n'est pas le cas. Ce ne sont que des pièces frappées, rien de plus. Mais j'ai aussi entendu, de la part de personnes que je considère fiables, que l'argent Amero est déjà sous presse, en attente de distribution.

Cela rappelle ce qui s’est passé il y a quelques années. Il y avait cette rumeur Internet sur une monnaie rouge. De l'argent qui allait être de couleur rose avec de l’encre rouge et des teintures. Le gouvernement l'a démenti en disant : C’est faux, ce n'est pas vrai. Et pourtant, c'est un fait, nous l'avons la nouvelle monnaie rougeâtre, rosâtre et tout ça.

KC : Mais les États ne vont pas tomber là dedans ?

JM : Ils hésitent. La question est de savoir si ça va sauver quelque chose. Nous n'allons pas changer la structure fédérale des États-Unis, trop arrêtée, trop bureaucrate. Trop de gens se pressent à l'abreuvoir et ils ne partiront pas d'eux-mêmes.

KC : C'est juste.

JM : Et évidemment, même en votant, vous ne changerez rien. En 2004 ils ont voté pour un congrès démocrate pour essayer de freiner les excès de l'administration Bush et qu'y a t-il eu de changé ? Rien ! Nous sommes toujours en Irak, toujours en guerre en Afghanistan...

KC : Oui. Et nous faisons des renflouages [bail-out] pour des entreprises pour des montants invraisemblables.

JM : Et l'administration Bush, encensée pour être l'incarnation des conservateurs parfaits est celle qui a nationalisé le business bancaire !

KC : Au fond, le système politique à deux partis est une erreur parce que...

JM : Ça a toujours été une farce, mais alors maintenant, c'est une vraie blague. Particulièrement avec les élections de 2006. Vous pouviez voter pour le démocrate John Kerry, qui vient d'une famille baignant dans la pétrochimie, et qui est membre des Skull and Bones, ou bien vous pouviez voter pour son cousin George W. Bush, qui vient d'une famille baignant dans la pétrochimie et qui membre des Skull and Bones. Aucun choix. Il n'y a aucune différence et quiconque continue de différencier les républicains des démocrates se fait avoir.

KC : Ok. Revenons-en à la situation. Vous avez donc ces familles qui dirigent tout. Vous avez un agenda pour briser les États-Unis, mais les États-Unis ne vont pas disparaitre. Je veux dire... les gens sont... des citoyens incroyables qui veulent sauver le pays...

JM : Oui.

KC : Ils sont patriotes.

JM : Oui.

KC : Donc...

JM : Le problème, c'est qu'ils sont divisés, ok ?

KC : Ok.

JM : J'ai voyagé dans tout le pays et j'ai trouvé des groupes de gens partout qui comprennent ce qui se passe, qui se sentent concernés et qui veulent agir. Mais ils sentent tous qu'ils sont minoritaires et qu'ils sont seuls parce que les médias sont contrôlés.

Quand est-ce la dernière fois que vous avez entendu un politicien parler de la République ? Ils ne parlent même plus de la République. Parce que nous ne sommes plus en république, nous sommes l'Empire et ils n'ont qu'un seul mot à la bouche : démocratie, démocratie, il faut protéger la démocratie, nous devons propager la démocratie. Qu'est-ce que la démocratie ? C'est la majorité. En d'autres termes, le prototype de la démocratie en action est une meute de lyncheurs.

Et ce n'est pas ce qu’on nous a donné. On ne nous a pas donné la démocratie. Nous ne voulons pas une démocratie pure. Nous voulons une république démocratique ; et quelle est la différence ? Parce qu'en république démocratique, si vous êtes accusé d'un crime capital vous devez faire face à vos accusateurs, vous obtenez une représentation légale, vous allez à la Cour, et vous avez un contre-interrogatoire ; et un procès équitable. Et si l'on vous trouve coupable, vous avez une chance en appel. Si cela échoue, alors c'est là que vous vous faites lyncher.

KC : [rires]

JM : Ok ?

KC : D’accord

JM : C'est ainsi que cela doit se passer, mais nous ne sommes plus une nation dirigée par la loi.

KC : C'est exact. Ce sont les multinationales qui dirigent en fait.

JM : Ces multinationales nous disent quoi faire. Et ce mécanisme de mainmise sur l'État par les grandes sociétés, c'est la définition donnée dans dictionnaire au fascisme.

KC : Revenons-en à ce qui s'est passé au cours de l’épisode Paperclip et au moment de la bombe A. Vous pourriez peut-être nous dire ce qui s'est vraiment passé car je pense que beaucoup de gens ne connaissent pas les faits réels.

JM : En effet, car dans notre histoire conventionnelle, c'est : Eh bien il y a eu la révolution russe, qui a donné ensuite le communisme, puis... on a eu une guerre froide avec eux et bla bla bla...

La vérité c'est que les mêmes personnes à Wall Street et à Londres, ces internationalistes, ces financiers mondiaux, ont créé le communisme en Russie. Lénine était en Suisse quand la révolution éclata. Trotsky était à New-York, il vivait dans la propriété de Rockfeller, ok ? Ils les ont envoyés en Russie afin de capturer la révolution à l’avantage des bolchéviks et pour faire de la Russie un état communiste. Ce qu'ils ont fait. Je pense que l'idée était de construire un Est communiste versus un Ouest capitaliste, et de perpétuer la guerre froide de nombreuses années avant que nous ne la voyions venir.

Mais ça devenait dangereux. Il y avait des partis communistes forts en France, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, même aux États-Unis; et ils... On parle d'un gouvernement mondial unique, mais ils ne veulent pas réellement d'un gouvernement mondial parce que dans ce cas, ils ne peuvent pas faire s'affronter une nation contre une autre, ou bien un bloc économique contre un autre. Cela les a rendus inquiets et ils dont décidé qu'ils devaient cesser de propager le communisme.

C'était l'Allemagne qui était en position géographique et économique pour faire un bloc contre l'étendue du communisme. Ils y sont donc allés, trouvèrent un agent de renseignement allemand et le mirent en charge du petit parti politique nommé le parti travailleur allemand, qui allait être appelé plus tard le NSDAP, le Parti Socialiste National du Travailleur Allemand, dont l'acronyme est nazi. Et bien sûr, c'était Adolphe Hitler. Hitler a donc fourni ce bloc contre la propagation du communisme. Puis, ils ont lancé cette idée que les nazis étaient les ennemis du communisme, ok ?

KC : Et ils étaient financés par...

JM : Et tenus par les mêmes personnes !

KC : ... Prescott Bush, en coulisses...

JM : Exactement, oui, et les Rockefellers...

KC : Et Farben ?

JM : IG Farben. Et à la tête d'IG Farben, il y avait Hermann Schmitz qui possédait autant d'actions de la Standard Oil que John D. Rockefeller. C'était tous les mêmes mondialistes. Mais Hitler et les Allemands furent un peu trop efficaces et envahirent l'Europe. Ils avançaient en Afrique du nord, ils avançaient en Russie, en prenant la Norvège et en menaçant l'Angleterre.

Tout d'un coup, on s'approchait presque d'un système socialiste national mondial et ils ne voulaient pas de ça non plus ! En fait, ils ne voulaient pas de l'Allemagne à la tête du monde économique parce que ça avait toujours été la City de Londres, ces banquiers de la Bank d’Angleterre et leurs pairs de Wall Street.

Alors à un moment donné, malgré qu'ils aient fabriqué Hitler et l'aient mis au pouvoir en finançant son ascension, ils se sont retournés contre lui lorsque nous avons eu la Deuxième Guerre Mondiale. Ils sont arrivés à arrêter l'Allemagne, à la faire reculer.

Alors oui, nous avons vaincu l'Allemagne lors de la Deuxième Guerre Mondiale, mais nous n'avons pas vaincu les nazis pour autant. Ils étaient toujours au pouvoir et ils ont donc passé des marchés. Ils échangèrent leur technologie exotique, leur technologie sur les fusées, leur technologie pour la manipulation de l'énergie, leur technologie de contrôle mental, leur technologie chimique et pharmaceutique, tout cela aux États-Unis en échange de l'immunité.

Nous les avons fait venir après la guerre et à la fin des années 40 et au début des années 50. John McCoy, qui était le chef de la National City Bank, la plus grande banque de prêts de l'Allemagne nazie avant la guerre, fut promu Haut Commissaire d'Allemagne. Il a amnistié des milliers de nazis non reclassés et les a fait entrer aux US.

Allen Dulles était son protégé, devenu le chef de la CIA de nombreuses années durant. Sous son « règne » leurs antécédents furent blanchis et Dulles les installa tous – ces nazis – dans notre complexe militaro-industriel. Ce fut le début de l'infiltration du national socialisme dans le système des États-Unis.

KC : C'est un excellent résumé de ce qui s'est passé en coulisses et c'est ce que la plupart des gens ne savent pas.

JM : Non, on ne vous apprend pas ça à l'école.

KC : Vous pourriez parler aussi de ce que les nazis ont glané lors de leurs investigations occultes, peut-être même par channeling et comment ils ont obtenu ce qu'on appelle l'énergie libre et peut-être même aussi la technologie de portail stellaire.

JM : Pour la technologie exotique la question a toujours été : Comment les nazis ont pu nous dépasser scientifiquement à ce point ?

KC : Exactement.

JM : Ils retransmettaient les jeux olympiques de Berlin en 1936 à la TV. En fait, à la fin de la guerre, ils avaient des missiles guidés par la télévision. Put..n ! Nous ne le savions pas et... nous avons de bonnes raisons de croire qu'ils possédaient et avaient testé une arme nucléaire. Mais à ce moment là, leur système de cible n'était pas fiable et quand ils furent prêts à déclencher l'arme nucléaire, on était au printemps 45 et les Russes se retiraient, les alliés aussi et c'était fini. S'ils avaient lancé une bombe A quelque part, cela n'aurait pas mis fin à la guerre. Cela aurait conduit à la destruction totale de l'Allemagne.

Où ont-ils eu tout cela ? J'ai entendu des histoires pendant des années, comme : Ils ont capturé une soucoupe quelque part et ils ont fait de la rétro-conception. Mais à chaque fois que vous essayez de retracer ces histoires, cela n'aboutit à rien. Maintenant, sur base des informations en ma possession et des documents sortis de l'ancienne Union Soviétique, je vous dirais qu'ils avaient leurs propres observateurs à distance.

Ils n'appelaient pas ça ainsi parce que ce terme était associé aux programmes de méthodes de guerre psychique utilisées par la CIA et la NSA de ce pays. Mais c'était le même genre de programme. Les Allemands étaient très impliqués dans l'occulte à l'époque, et avant même 1920. Ils tenaient des séances, ils avaient des channelings, et au fond tout cela ramenait à l’observation à distance, à l'utilisation de ces capacités psychiques.

BR C'est la Vril Society, non ?

JM : La Vril Society. Basée sur les philosophies de Madame Blatvasky et sa société de théosophie. Ça les intéressait. Et bien sûr, Hitler a été mis au pouvoir avec l'aide de la Thule-Gesellschaft, ou la Société Thule, une organisation occulte comprenant les aristocrates les plus riches d’Allemagne, ainsi que des industriels; ils appelaient ça du spiritisme, je crois.

Selon mes informations, il y avait une unité dans l'armée allemande appelée : Doctor Greenbaum et dans le fond, c'était leurs observateur à distances. Cette unité était d'ailleurs sous la coupe d'un programme plus large nommé M-A-J-I-C. [il épèle]

C'est intéressant à cause de Majestic12 – ou Majik12 –puisque l'on dit toujours dans la littérature OVNI que les dirigeants en charge du secret sur la technologie OVNI sont M-A-J-I-C 12, ce qui est la version anglaise de M-A-J-I-K, la version allemande. Je me demande si, lorsque nous avons fait venir leurs experts en contrôle mental, leurs experts en pharmacologie et leurs ingénieurs en aérospatiale, partout ici après la guerre, si nous n'avons pas fait venir aussi leurs experts en sciences psychiques.

KC : C'est très possible. Et Vannover Bush ? Il était le chef de Majestic-12 établi par l'administration Truman, supposément établi par l'administration Truman... n'est-ce pas ?

JM : Oui. C'est exact.

KC : Pour gérer le problème des OVNI et ce qu'ils impliquaient pour l'Amérique... car c'est une piste à suivre s'il y en avait déjà en Allemagne.

JM : Tout à fait. Il faut comprendre que c'est ce qui a été la genèse de la Loi de Sécurité Nationale de 1947 mis en place quelques jours après le crash de Roswell en juillet. En août, ils écrivent ce pavé rapidement et en septembre ils ont retardé le président Truman alors qu'il allait rendre visite à sa mère mourante. Ils l'ont retenu sur le tarmac de l'aéroport afin qu'il signe cette Loi de Sécurité Nationale de 1947.

Pourquoi se presser ainsi ? Hé bien parce qu'ils devaient contrôler toute cette information. Ce que le NSA de 1947 a fait, cela a été de créer la CIA et de changer le nom du ministère de la Défense, qui s'appelait alors le Ministère de la Guerre et non pas le Ministère de la Défense. Un changement pour les relations publiques. En même temps, presque passé inaperçu, il y a la création du Conseil National de Sécurité, par définition chargé de gérer tout ce qui concerne la sécurité nationale. OVNI ? Sécurité nationale. Infiltration nazie ? Sécurité nationale. Technologie de pointe ? Sécurité nationale.

Quoiqu'il arrive, c'est toujours le Conseil National de Sécurité qui est impliqué, on l'entend constamment, à chaque fois que l'on va combattre une échauffourée, le scandale Iran-Contra... etc. Et pourtant, je peux vous parier que personne ne sait qui est le Conseil National de Sécurité. Je vais vous le dire, c'est 4 personnes : Le président, le vice-président, le ministre de l'intérieur, et le ministre de la défense. Trois d'entre eux sont nommés par le président.

Donc, en signant la loi de sécurité nationale de 47, nous avons instauré une dictature parce que le président est maintenant à la tête de tout ce qui concerne la sécurité nationale et cela contourne le Congrès, les médias et le public. C'est là que nous avons commencé à entrer dans un état sécuritaire, au cœur duquel se trouvent ces nazis non reclassés.

KC : Revenons-en à l'Allemagne, ils découvrent de l'énergie libre. Ils devaient avoir de sacrés scientifiques, et ils s'intéressaient aux autres dimensions en utilisant des observateurs à distance et peut-être du channeling. Vous dites qu'ils auraient peut-être obtenu de la technologie de ces autres dimensions, des informations pour construire des choses.

JM : Oui.

KC : Il y a une connexion à l'Égypte, n'est-ce pas ? Et aux tablettes de Sumer.

JM : C'est l'histoire de la Terre et tout ce puzzle s'assemble. Par exemple, pendant si longtemps tout le monde pensait que l'Égypte était la première civilisation du monde. C'est parce que ce n'est que vers le milieu du 19ème siècle qu'ils ont découvert ces monticules en Mésopotamie – l'Irak moderne – et qu'ils ont commencé à fouiller pour découvrir qu'il y a des villes immenses là dessous.

Ils ont découvert que la civilisation sumérienne est antérieure d'au moins 5000 ans à la civilisation égyptienne. Donc, apparemment, lors de périodes antédiluviennes, une civilisation mondiale hautement technologique a probablement couvert la terre entière. C'est pourquoi ils ont trouvé des pyramides en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Chine, en Europe de l'est, sur le plateau de Giza ...

Que s'est-il produit ? Soit des changements de la terre ou bien une guerre pour que cette civilisation s'écroule. Nous connaissons uniquement notre histoire écrite, c'est à dire : Les sumériens, puis les babyloniens, puis les assyriens, les phéniciens, et les égyptiens et... Tous ceux là sont des dégradations successives de la même civilisation. L'histoire de l'Égypte en est la preuve. Les premières dynasties étaient les plus avancées, puis elles se sont dégradées de plus en plus jusqu'à ce que nous en soyons au Moyen-âge d'où nous sortons péniblement peu à peu.

C'est pourquoi les gens qui savent – le savoir c'est du pouvoir – veulent garder ces connaissances et ne désirent pas que nous sachions ce qui se passe. Mais c'est la raison de leurs poursuites dans le monde entier comme Indiana Jones après les nazis, qui eux, courent après les icônes religieuses et les artéfacts historiques ... parce qu'ils essaient d'obtenir cette technologie ancienne.

KC : Absolument. Vous rentrez d'Égypte n'est-ce pas ?

JM : Oui.

KC : Avez-vous trouvé quelque chose pendant votre séjour ? Quelque chose qui vous aurait étonné ?

JM : Oui. Sous le temple de Séti. Un temple immense, plein de hiéroglyphes et dessous se trouve un énorme temple appelé l'Osiréion. Ce sont des blocs mégalithiques énormes, pesant probablement 10 à 12 tonnes chacun. Ils n'ont pas de hiéroglyphes et sont disposés un peu comme ceux de Stonehenge. Mais ce ne sont pas des rochers grossiers, ceux-ci sont des pièces découpées de façon précise qui se joignent si parfaitement que vous ne pouvez pas y glisser une feuille de papier. C'est sous le temple de Séti, ce qui veut dire qu'il s'y passait quelque chose bien avant que les égyptiens n'arrivent.

KC : Ceci est dans le domaine public ?

JM : Non. En fait nous n'étions pas supposés descendre là dedans, mais nous y sommes parvenus. C'est cela qu'ils cachent, pareil pour le Sphinx. Il est évident qu'il y a des rainures d'érosion provoquées par de l'eau qui tombe à la verticale, sur les cotés du Sphinx et sur les cotés du sol autour, ce qui signifie bien une érosion verticale. Le Sphinx et ce qui l'entoure ont vécu sous de fortes pluies.

KC : Vous êtes donc entré dans cet endroit, sous le temple de Séti, qui contient des blocs polis...

JM : Oui. Pas de hiéroglyphes, donc avant l'ère du temple de Séti. C'est donc une preuve de plus qu'il se passait quelque chose du genre haute technologie bien avant l'arrivée des égyptiens.

KC : Est-ce qu'ils ont daté les blocs ?

JM : Non. Il y a une résistance importante et je ne pouvais pas la comprendre jusqu'à ce que j'aille en Égypte et que je découvre à quel point ce pays est totalement dépendant du dollar touristique et de toute l'idée des pharaons, de Cléopâtre, de Néfertiti et bada bada... Ils n'ont pas les moyens de s'en passer. Ils ne veulent pas admettre qu'il y ait autre chose que l'histoire convenue.

Et bien sûr tous ceux qui se disent égyptologues ont leur vie entière, les livres qu'ils ont écrits, leur carrière entière qui sont basées sur leurs théories et leur interprétation de ce que les égyptiens faisaient. Dire que tout cela n'est pas la réalité envoie tout en l'air et ils y sont totalement opposés.

Cependant les géologues qui voient cette érosion sur le Sphinx vous diront que c'est bien dû à l'eau et historiquement, il n'y a pas eu de pluies torrentielles sur le plateau de Giza depuis 10.500 ans. Ce qui signifie que le Sphinx, et probablement la pyramide de Khéops, ont 5000 ans de plus que la civilisation égyptienne; et 5000 ans c'est difficile pour nous à imaginer. La plupart des gens aujourd'hui pensent à la guerre de sécession en trouvant que c'est de l'histoire ancienne. Ma grand-mère me racontait le retour de son père à la maison après la guerre, ce n'est donc pas si éloigné et pourtant, pour nous c'est de l'histoire ancienne et c'était il y a 150 ans environ. Alors parler de 5000 ans n'est pas facile.

Mais il n'y a pas de doute que cela nous dirige vers des origines alternatives de la race et de l'espèce humaines. Comment peut-on comprendre ce qui se passe aujourd'hui si nous ne savons ni d'où nous venons ni la vérité de nos origines. Et j'ai oublié de dire ceci, c'est fascinant, ils emmurent les cotés du sphinx, ils ont dit : les cotés s'abiment et nous ne voulons pas que le Sphinx soit détruit, nous allons donc le soutenir pour empêcher ça…

KC : Oh non !

JM :... et pour le conserver. Mais ils ne font que recouvrir les signes d'érosion produits par de l'eau verticalement, ce qui renvoie vers une existence pré-égyptienne.

KC : Et que dire du fait qu'il y a aussi, on le suppose, une bibliothèque à l'intérieur du sphinx ?

JM : Il y a autre chose. Vous savez, Edgar Cayce... dans les années 30, a dit : Il y a une pièce sous la patte gauche du sphinx. Les observateurs à distance de l'armée sont "allés voir" et ont dit : Oui, il y a une pièce là dedans, des jarres, des vases, des parchemins, et des tablettes... et je pensais : Oh ! La salle des archives, on va enfin pouvoir savoir.

KC : Tout à fait.

JM : Ensuite ils ont utilisé les radars qui pénètrent dans le sol en disant : Oui, il y a une cavité sous la patte gauche du sphinx et j'ai dit : Alors allons-y, creusons là pour trouver ce qu'il en est ! A ce jour, personne ne l'a fait que je sache. Ils ne l'autorisent pas. Ils ne veulent pas que nous accédions à la vérité... sur les origines de l'humanité.

BR : Zahi Hawass doit bien savoir ce qui se passe et il est assez malin pour tenir compte de toute cette recherche alternative et de l’observation à distance pour essayer d'avoir cette information lui-même. Pensez-vous qu'il se passe quelque chose en coulisses ?

JM : Personnellement je soupçonne que quelqu'un a déjà eu accès au lieu. Je ne peux tout simplement pas croire que tous savent que c'est là et que personne n'aille voir ce que c'est. Mais les autorités égyptiennes... qui paient leur salaire ? Et envers qui sont-ils les plus loyaux ? Qui les a entrainés ?

KC : Qu'en est-il du Coral Palace en Floride où il a été prouvé que pour déplacer des pierres, on avait eu recours à un moyen différent du travail d'esclaves en Égypte. Car ils ont un intérêt particulier à perpétuer le mythe de l'esclavage en Égypte, mais en réalité cela n'a pas eu lieu.

JM : Hé bien Kerry, c'est ce qui m'a poussé là dessus il y a longtemps avant que je n'étudie sérieusement les civilisations anciennes et leur technologies, c'est le simple fait que l'on nous dise que les pyramides furent construites par des esclaves égyptiens qui trainaient ces pierres de par le désert, sans aucune roue ni rien, et qu'ils construisirent ces monuments énormes. Et qui étaient ces esclaves des égyptiens ? Les hébreux. Ok ?

JM : Et qui est le peuple le plus documenté au monde ? Le peuple hébreu. Ils avaient une tradition orale depuis des milliers d'années, ils ont fini par tout consigner dans les livres de l'ancien testament de la Bible. Tout est là. Je vous mets au défi de chercher et trouver un verset qui dise : Ah au fait, l'oncle Herbie a passé sa vie entière à trainer des blocs de pierre dans le désert pour construire des pyramides.

Ça n'a jamais eu lieu, jamais. C'est autre chose et pourquoi ne veulent-ils pas que nous sachions ? Bien en dehors du fait que l'Égypte soit complètement dépendante des dollars touristiques (basée sur le mythe égyptien), la vérité nous parlerait de nos origines extraterrestres et encore plus important, cela nous mènerait vers des sources d'énergies alternatives... et ça...

KC : Tout à fait. Nous parlons de technologies du son et des ondes scalaires, nous parlons de la puissance de l'esprit sur la matière.

JM : Tout à fait.

KC : Tout cela fait partie des opérations clandestines [Black Ops].

JM : Oui, les fréquences soniques, qui sait... Avez-vous vu les hiéroglyphes du personnage debout qui tient les gros tubes ? Il y a une corde derrière lui qui va vers ce petit générateur, ils l'appellent le Jedi, la tour, je l'appelle l'oscillateur, ok ? Si vous regardez de près, contrairement aux personnages des autres tablettes où on voit la silhouette du personnage découpée dans la pierre, cette silhouette a un double contour. Nous nous demandions la signification et, étant moi-même dessinateur, je sais que lorsque vous voulez exprimer le mouvement vous dessinez des traits supplémentaires. Par exemple si vous dessinez une main avec des lignes en plus, c'est comme si la main bougeait. Donc, en dessinant un double contour ils ont montré qu'ils font : Aie aie aie... [Jim fait des bruits et se convulse comme s'il s'électrocutait]

KC : Ah, ok !

JM : C'est fait avec soin, juste un deuxième contour, ok ? Ce n'est pas comme s'ils avaient essayé de faire autre chose. Certains temples ont été effacés par les chevaliers du temple, des croix maltes gravées par dessus les hiéroglyphes et bien sûr, nous parlons de choses transmises pendant des milliers d'années, effacées et vandalisées par tout un chacun. Nous ne faisons qu’effleurer la surface de ces ruines en essayant d'assembler ce qu'il y avait.

Je pense que le corollaire serait que dans 5000 ans, l'on trouve une bouteille de coca enterrée dans la poussière et qu'il y ait tout un tas d'écrits scientifiques à ce sujet, comme : Je me demande à quoi ça servait. A l'évidence, puisque la forme est féminine, ça doit être une sorte de déesse de la fertilité que le peuple priait. Vous voyez, nous disons ce que nous disons parce que nous ne savons pas.

KC : Oui, c'est vrai. Bon, où allons-nous maintenant ? Je veux dire, vous avez couvert la gamme et linterview que vous nous avez donnée livre une vue d'ensemble étonnante. Vous nous montrez comment on peut passer de l'Égypte aux nazis puis au gouvernement US, tout en suivant pratiquement une ligne droite. C'est étonnant. Alors quelle est votre solution ? Je pense que vous avez l'idée que l'on peut changer le monde...

JM : Oui.

KC : En un monde où nous aurions accès à l'énergie libre, où nous pourrions garder tous les êtres en bonne santé, nourris, vêtus, logés. Et on ne le fait pas...

JM : Pourquoi pas ? Pourquoi ne le fait-on pas ? Parce qu'on s'assoit, peinards et qu’on laisse les criminels et les nazis prendre le contrôle des corporations, du gouvernement sensé nous protéger. Pourtant nous sommes beaucoup plus nombreux qu'eux.

KC : Je crois qu'il y a aussi le mythe de la liberté, car si les gens commencent à se rendre compte qu'ils ne sont pas aussi libres que ça – on peut le voir avec la chute de l'économie – ils réaliseront qu'ils sont programmés par les médias, par ceci, par cela et aussi qu’ils sont entravés par leur gouvernement. Et ces limites vont en augmentant. Donc, si vous vous rendez compte que vous n'êtes pas libre, c'est un début d'éveil à cette réalité.

JM : Exact. Si vous êtes libre, posez-vous la question : Pouvez-vous emballer vos affaires et partir ? Dans un autre état, ou un autre pays ? Il y a des chances que vous répondiez : Oh non, je ne le peux pas. Pourquoi ? Parce que je perdrais mon emploi et ne pourrais pas payer mes factures, mon hypothèque, mon loyer, et je … Vous n'êtes pas libre ! Et nous n'avons aucune idée de ce qu'est la liberté, nous devons revenir à cette notion. Et cette crise économique ou même cet effondrement pourrait être une bonne chose.

KC : Absolument.

JM : Car je connais beaucoup de gens à qui on a appris à travailler sans relâche, à être loyal envers leur boite, et à faire des heures pour le boss afin d'être pris en charge et maintenant, ils découvrent que : Non, ce n'est pas comme ça que ça marche. Travailler comme un fou jusqu'à 64 ans, puis 1 an avant la retraite, ils vont vous virer pour ne pas avoir à vous payer cette retraite. Cela arrive de plus en plus souvent et les gens commencent à s'en rendre compte.

KC : Et ils mettent le grappin sur vos économies, votre retraite.

JM : Toutes vos économies fichent le camp...

KC : Tout sera dilapidé...

JM : ... votre portefeuille est déjà réduit de 40% ou plus...

KC :... et le montant des retraites ne vaut plus rien pour personne de toutes façons...

JM : Il n'y a PAS de retraite. Il n'y a pas d'argent à la sécu et tout le monde dit : Ouais, j'ai des assurances vie etc... Tu parles, big deal ! Et si la compagnie d'assurances fait faillite ? Que vous reste t-il ? Un bout de papier, c'est tout.

Donc, première chose : Faites l'acquisition de biens palpables. Une petite maison que vous possédez, un terrain pour faire pousser des tomates, puis commencez à faire ce que vous aimez faire. Ça, c'est bien.

Je connais tant de gens qui ont travaillé des années pour une compagnie, et celle-ci les a lourdés, ils ont vu à quoi leur servait cette loyauté donnée sans discernement. Alors en désespoir de cause, ils cherchent un autre boulot dans une entreprise. Et ça devient de plus en plus difficile avec l'âge; puis tout d'un coup ils pensent enfin par eux-mêmes en se disant : Eh bien, qu'est-ce que j'aime faire ? Ah, j'aime cultiver les fleurs.

Ils commencent à cultiver, montent leur petit business, font leurs livraisons, et ils se débrouillent plutôt bien, ils y arrivent. Ils ne s'enrichissent pas, ils survivent en faisant ce qu'ils aiment faire et ça...

KC : C'est la clé.

JM : ... c'est vraiment la clé, très importante. Si nous commençons tous à former des réseaux, ensemble en tant que communauté, vous avez des poules et je vous donne mes tomates pour des œufs etc. On s'en sortira. Il y a des années, j'avais de la famille au Texas, à l'est et ils y arrivaient tout juste. Je me souviens, enfant, je leur disais : Comment vous vous en êtes sortis pendant la dépression ?

Ils rigolaient en disant : Quelle dépression ? On n'avait déjà rien, on n'avait rien pendant la dépression non plus. On a juste continué à faire ce que nous faisions ! Nous allons tous faire pareil, en fait nous pourrions même nous retrouver à faire mieux qu'avant... parce qu'on ne va pas être… Mais la clé, c’est d’abord et avant tout : éteignez la TV !

KC : [rires]

JM : Éteignez cette connerie et vous verrez qu'après quelques semaines vous trouvez que vous n'avez rien manqué. Si la troisième guerre mondiale se déclare, croyez-moi, vous le saurez ok ? Vous ne serez pas isolé, tout ce que vous n'aurez plus ce sont les nouvelles des célébrités et la scène de tournage du dernier film. Et alors ?

Et puis, vous verrez que tout d'un coup vous avez du temps et vous allez lire. La lecture va stimuler les processus cérébraux parce que lire n'est pas une action passive. Vous devez lire et penser aux mots, puis penser aux concepts. Vous allez commencer à penser à des choses et vous allez avoir une idée de ce qui se passe et de ce que vous pouvez faire.

KC : D'accord. Hé bien, merci beaucoup Jim Marrs...

JM : Merci à vous !

KC : C'est vraiment fabuleux !

SOURCE:
http://projectavalon.net/lang/fr/jim_marrs_interview_transcript_fr.html



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