mardi 13 avril 2010

1 - SANTE - MALADIES DE L'HOPITAL - VITAMINES C

MALADIE NOSOCOMIALE OU SCORBUT HOSPITALIER ?

Dr. Gilbert H. CRUSSOL, Dr.C.D., F.I.C.D
Ex-Intern Harvard Forsyth Center, Boston USA
Member International Academy of Oral Medicine and Toxicology
Diplômé de Criminalistique de la Faculté de Médecine Légale de Paris


IMPORTANCE DE L’INDEX VITAL

Le rapport Acide Ascorbique sur Acide déhydroascorbique dans le sang, appelé index vital, est de 14 chez les personnes en bonne santé (c’est-à-dire qu’il y a quatorze fois plus de Vitamine C utilisable dans leur sang que de Vitamine C oxydée). Ce rapport est inversé lorsque les personnes sont gravement malades pour atteindre le chiffre fatidique de 0,3 lorsque les personnes sont à l’article de la mort (méningite). On comprend aisément qu’il est plus facile et rapide d’agir sur la quantité de Vitamine C disponible que sur les agresseurs du système immunitaire souvent responsable de l’installation de cette situation critique. Le besoin en Vitamine C peut alors devenir très élevé, soit des maxi doses en IV pour des adultes allant de 0.2 à 2 g/Kg-j pendant quelques jours. Dans ces cas-là, cette Vitamine C est entièrement et instantanément utilisé par l’organisme.

ANTISEPTIQUES, UTILES, NUISIBLES, MORTELS ?

Si la propreté des locaux est importante, si des Antiseptiques peuvent être utilisés pour y contribuer, nous pensons que leur utilisation sur les tissus vivants est un leurre et une grave erreur. C’est ainsi que 40 nouveaux - nés atteint d’Omphalocèle ont été empoisonnés par des applications de Mercurochrome ; «Iatrogenic neonatal mercury poisoning from Mercurochrome treatment of a large omphalocele ». Mullins ME, Horowitz BZ.
L’Onguent gris aujourd’hui interdit, était préparé à partir de mercure métallique appliqué au patient jusqu’à déterminer chez lui une intense salivation. « Le mercure est souverain pour faire disparaître la vérole : lorsqu’il ne supprime pas la maladie, il supprime le malade. » (Un chroniqueur d’antan). Or, il est toujours utilisé dans de nombreux vaccins. L’alcool ne présente aucune qualité antiseptique, et va brûler les plaies. L’utilisation, comme le font certains Chirurgiens, de «Betadine» diluée sur des plaies ouvertes ou même versée avec abondance dans les cavités abdominales comme me confirmait un grand chirurgien, est une hérésie, en outre, le Vidal ne fait mention que d’une utilisation externe. Il y a des décennies que nous avons cessé d’utiliser les antiseptiques et les antibiotiques principalement à cause de leur très importante toxicité pour les remplacer par la Vitamine C suivant un protocole de nutrition cellulaire localisée. Le nettoyage des plaies avec une solution de «C-Salts», le poudrage des plaies avec la poudre de «C-Salts» micronisée donne des résultats exceptionnels, y compris sur les brûlures. (Dr. Corson, Dr. Crussol). « Parmi les avantages, on peut noter : absence d’apparition de douleur post-opératoire, cicatrisation accélérée, absence de suites opératoires et d’infection.» (Crussol).

LA SYNERGIE ANTIBIOTIQUES/VITAMINE C

Un rapport de l’OMS publié cette année 2005 déclare «Nous assistons à une érosion des progrès accomplis par la médecine au cours des dernières décennies. «Les germes de la quasi-totalité des grandes maladies infectieuses commencent à résister aux médicaments disponibles». L’efficacité des antibiotiques dépend évidemment de la qualité du système immunitaire, donc de la qualité du milieu intérieur du patient dont le facteur essentiel est le taux de Vitamine C, (Acide Ascorbique) dans le corps. Certains antibiotiques ne sont efficacesqu’en présence d’une ascorbémie correcte. Si elle est faible, ces antibiotiques aggravent la carence. Wlodkwski fit une communication ou il montra la potentialisation de plusieurs antibiotiques par la Vitamin C entre 50 % et 75 %. Wlodkwski, A.,»Abstracts of Annual Meeting American Society Microbiology» AAM ASM A41. 1977.

RÉSISTANCE, ALLERGIE / ANTIBIOTIQUES ?

Il est très probable que l’allergie aux antibiotiques et la prétendue résistance aux antibiotiques soient associées à une carence, (HypoAscorbémie Iatrogène). Crussol Conférence 1990.
En neuf ans, le Dr. Cathcart n’a jamais rencontré d’allergie à la Pénicilline, qu’il ne prescrit jamais sans avoir donné préalablement de la Vitamine C. Ce qui sous-entend qu’en réalité, ces allergies aux antibiotiques, qui on le sait peuvent être mortelles, ne sont rien d’autre qu’un Scorbut Iatrogène, c’est-à-dire provoqué par les traitements. Cela semble signifier également que dans certaines circonstances, l’abus d’Antibiotiques, et en particulier les plus toxiques peut provoquer la mort.

LA VITAMINE C, UN ANTI-POISON MAJEUR ?

Ignoré des centres Anti-Poisons, à l’exception d’un seul (Grâce au Dr. Bastien, Remiremont), la puissance de la Vitamine C est utilisée par le corps contre : métaux lourds, polluants, poisons, piqûres d’insectes, de serpents, infections, virus, barbituriques, stress, benzène, drogues, cyanure, mercure, plomb, arsenic, chromium, toxine tétanique, etc. à condition bien sûr, qu’elle soit disponible, immédiatement ou le plus tôt possible en quantité suffisante. Toutes les preuves scientifiques et cliniques existent et le prouvent.

LA VITAMINE C ET L’OXYGÈNE

En 1938, on savait déjà que l’utilisation de la Vitamine C rétablissait la tolérance aux hautes altitudes pour les troupes à ski. En 1947, Peterson montra que des souris ayant reçu une injection de Vitamine C supportaient sans dommages des pressions d’air 17 % de la normale alors que tous leurs compagnons succombaient. Le mal des montagnes ne serait ainsi plus un problème.
Krasno & Coworkers ont montré en 1950 dans une expérimention humaine durant laquelle des sujets étaient soumis d’une manière répétitive à une altitude de 18000 pieds une utilisation massive de leur Vitamine C suivie d’une carence grave. Chez le rat qui synthétise à la demande de la Vitamine C dans son foie, un manque d’oxygène chronique aboutit à une élévation importante de la concentration de Vitamine C dans la presque totalité des organes. Schreiber M, Novy P, Trojan S. On comprend mieux alors les conséquences des anesthésies générales chez l’homme qui dépend de la nourriture hospitalière.

CES PLAIES QUI NE GUÉRISSENT PAS

James Lind en 1753 décrivit dans son «Treatise of Scurvy» les difficultés des blessures à guérir chez le marin scorbutique. Sokolov 1932, Colp 1934 Fallis 1937? Ingalls & Warren 1937 au Peter Bent Brigham Hospital à Boston conclurent que l’Hypoascorbémie ou le Scorbut asymptomatique étaient très probablement responsables des déhiscences cicatricielles.
La Vitamine C est indispensable à la synthèse de tous nos collagènes, protéines assurant le maintien de nos organes. La carence en Vitamine C aboutit à une résistance tissulaire et osseuse (Os de verre) diminuée. Le Professeur Clemetson dans son livre «Vitamin C» Chapitre 1 Tome II décrit la fragilité tissulaire due à la carence de Vitamine C, et l’on comprend alors mieux ce qui peut se passer après la pose d’une sonde urinaire, d’une sonde oesophagienne, d’une intubation, les tissus vont être gravement sollicités, blessés. Les escarres disparaissent avec une supplémentation orale d’au moins un gramme de Vitamine C ou avec seulement 300 mg de vitamine C ajoutée à la perfusion journalière, selon l’expérience récente de quelques médecins hospitaliers. Effets, comparés (double-aveugle) de Bioflavonoïdes a6 de Citron, Vit C2 (900 mg. par jour), sur les blessures par contact chez les joueurs de l’équipe de Football de l’Université de Louisiane USA, durant la saison 1962. On observa une diminution de 50% du nombre des entorses par rapport aux équipes recevant un placebo, et, lorsqu’ils sont blessés, font un séjour à l’hôpital quatre fois plus court.

HÉPATITE B POST-TRANSFUSION

Depuis que la Vitamine C est utilisée avant toute transfusion sanguine, l’incidence d’Hépatite B au Japon est passée de 7 % à 0 %. «Vitamine C for Prophylaxis Of viral Hepatitis B in Transfused Patients “, Journal of The International Academy of Preventive Medicine, n°5, 1978 pages 54-58. Morishige F., and Murata A.»

SUR LES CHOCS OPÉRATOIRES

Un grand nombre d’articles ont été publiés autour des années 40-60 sur l’utilisation pré et post-opératoire de la Vitamine C. Nous en citerons trois ici, ainsi qu’un cas clinique : C. P. Stewart et al. Intraveinous Ascorbic Acid
in Experimental Acute Haemorrhage. Lancet, vol.1: pp208-211. 1944 G..Ungar., Experimental Traumatic «Shock» lancet, vol.1 pp. 421-424, 1942 Z. Pataki, et al. Vitamin C in the control and prevention of surgical shok; Zentralblatt fur Chirurgie, vol.82: pp.883-887. 1957.
Un homme de 65 ans se prépare à l’ablation d’une prostate tumorale en recevant deux perfusions de Vitamine C de 30 gr deux fois par semaine. L’opération par laparotomie dure 8 heures au lieu des deux heures prévues. Il perd environ quatre litres de sang qui lui sont remplacés par transfusion. Le Chirurgien décide, sans en exprimer la raison, de recommençer à opérer le lendemain et l’opération de nouveau sous anesthésie générale dure deux nouvelles heures. Le patient qui a reçu de nouvelles perfusions de Vitamine C se porte très bien.

QUELQUES CAS CLINIQUES REMARQUABLES

Une femme à qui un Chirurgien Esthétique a posé deux implants en silicones au niveau des pommettes présente depuis six mois un abcès énorme rebelle à tout traitement, et qui doit être ponctionné chaque jour. Depuis six mois la patiente est porteuse sur le visage d’une compresse et d’un sparadrap. La situation rentre dans l’ordre après quelques jours d’une dizaine de grammes de Vitamine C par voie buccale, et l’implant en silicone peut être conservé.
Une femme de 84 ans, opérée d’un cancer intestinal développe sur le dos une escarre de 30 cm de diamètre qui l’empêche de s’allonger sur le dos et dont les soins quotidiens la font affreusement souffrir. Sa nièce lui fait boire une dizaine de grammes de vitamine C pendant quelques jours. Trois jours plus tard, elle cesse de souffrir, et douze jours plus tard, la plaie est pratiquement cicatrisée...
Une femme dans sa trentaine est hospitalisée atteinte d’une septicémie tellement rebelle que les médecins lui avouent leur impuissance, elle va mourir dans les deux jours. Persuadée de vivre ses derniers instants, cette mère de cinq enfants distribue ses enfants à ses amis les plus proches. Puis, avec vingt-cinq grammes de Vitamine C dans une perfusion, chaque jour pendant deux jours, elle rentre chez elle par ses propres moyens.
Jeune fille de dix-huit ans atteinte de la Maladie du Légionnaire, dont on a prédit la mort prochaine à ses parents : elle respire à peine, double pneumonie. Soixante grammes de Vitamine C par jour en perfusion, le quatrième jour, elle veut aller danser, fin du drame...
Femme de trente-cinq ans, mère d’une fillette, atrocement brûlée dans un accident de voiture. Greffée du visage et des mains par quarante opérations sur quatre ans. Elle est dépressive, son visage est figé et impressionnant, son ouverture de bouche est d’un centimètre, agoraphobe, son foie est en capilotade.
Elle ne peut plus écrire. Grâce à dix grammes de Vitamine C par voie buccale par jour, l’agoraphobie et la dépression disparaissent en un mois, l’ouverture de bouche double, le visage retrouve peu à peu de la mobilité. Son foie récupéré n’a plus d'exigence. Dans les deux ou trois mois, après quatre ans d’incapacité, elle retrouve un usage complet de ses mains, elle peut écrire et dessiner à 100%. . Une quarante et unième opération est effectuée sur son nez, elle prend toujours ses dix grammes de Vitamine C par jour. Pour la première fois depuis les 40 opérations, la greffe prend si bien et si vite qu’aucun antibiotique n’a le temps d’être prescrit, le service est en émoi, la surprise règne, les médecins défilent pour voir le miracle. Tout cela pour seulement quelques dizaines de grammes journaliers d’un nutriment essentiel à la vie.

SOURCE: http://daudon.free.fr/page215.html

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